Expression d’une ingénieurie précieuse, la dernière collection de LE GRAMME - les bracelets câbles - s’inspire directement de l’univers de l’architecture et de la construction de ponts à haubans.

San Fransisco, Yokohama, Normandie, Sydney, Suez... ils élèvent leurs structures monumentales sur chaque continent. Reconnaissables à leurs haubans, ces câbles tournés ensemble partant de gigantesques pylônes pour soutenir leur tablier, ils semblent défier les lois de la pesanteur avec naturel. C’est certainement cette rigueur appliquée à chaque élément - fixation des pylônes, équilibrage des haubans, calcul des travées, fabrication des voussoirs du tabliers, tension des ancrages- qui leur confère cette forme de majesté presque musicale qu’on retrouve sur les instruments à cordes. Il existe d’ailleurs deux type d’attache pour les haubans : en éventail ou en harpe.

Depuis les deux premiers ponts à haubans construits presque simultanément en France et Suède dans les années 50 (Donzère-Mondragon/Auvergne-France, Strômsund-Suède), il s’est construit près de 150 ponts à haubans dans le monde. Chaque nouvel édifice donnant naissance à un nouveau record, relevant chaque fois un nouveau défi technologique, alliant les savoir-faire. Le pont Rousski à Vladivostok est actuellement le plus long du monde avec son tablier de 1104 mètres (contre les 1088 de Sutong en Chine et les 856 du pont de Normandie) et ses haubans de 584 mètres, il est capable de résister aux agressions du froid comme de la mer, résistant au tempêtes sibériennes. Millau en France détient aussi un record avec ses pylônes de 343 mètres élevant son tablier à 270 mètres au dessus du sol.

Alliance de légèreté et de solidité, ils ont inspirés LE GRAMME qui associe l’évocation de résistance du câble au caractère précieux de l’argent et de l’or, dessinant sa propre version d'un lien indestructible dans une approche à l’esthétique résolument masculine.
Pour ces nouveaux objets portés, LE GRAMME ré-interprète le hauban, transforme l’Argent 925 et l’Or 750, les étirant en fils d’argent ou d’or, assemblés en torons de plusieurs unités pour faire varier le diamètre de chaque câble. Les culots des haubans se métamorphosent en fermoir à l’invisible jonction. Fonctionnel par essence, le fermoir devient presque bijou, son diamètre variant en fonction du câble, il peut être exposé ou porté sous le poignet. Sa structure tubulaire n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle d’une autre référence architecturale chère à LE GRAMME, le Centre Pompidou conçu dans le droit fil des utopies architecturales des années 1960 d’Archigram et de Superstudio.

Photographe : Victoire Le Tarnec

Illustration : ©annaxhaard